L’éducation de nos Happy kids passe par le bon exemple à montrer.
On entend souvent l’expression « les enfants sont des éponges » et ce dès leur plus jeune âge. Cela illustre parfaitement l’idée principale dont je voudrais vous parler dans cet article.
En effet, on ne le dira jamais assez mais les enfants absorbent et imitent avec une facilité déconcertante ce qu’ils voient et ce qu’ils entendent. Ce sont de véritables miroirs. Ainsi, ils apprennent en nous voyant agir. La grossièreté, l’impolitesse, l’énervement gratuit, le manque de bon sens – ce ne sont pas les traits de caractère mais ce sont des reproductions de comportements observés et le reflet de l’environnement dans lequel vit l’enfant.
Et ce sont justement les parents, par leur propre comportement, qui peuvent influencer les habitudes comportementales de leur enfant. L’enfant reproduira ainsi ce qu’il voit à la maison et dans son environnement familial proche. Ce sont donc les parents qui montrent l’exemple et le chemin à suivre. Il nous incombe donc de montrer ce que veut dire d’être généreux, de savoir écouter, d’être bienveillant, mais aussi ce que veut dire trier les déchets, prendre soin de son environnement afin que dès le plus jeune âge, l’enfant apprenne par l’exemple à faire la différence entre le comportement qui fait sens pour lui et le monde qui l’entoure et le comportement inadéquat et irrespectueux pour son entourage et son environnement.
Sans en être conscient, on peut montrer l’exemple à notre enfant ce que c’est de mentir, ainsi le mensonge devient pour lui une règle de vie et une norme. Sans s’en rendre compte, on peut utiliser un langage familier, voire grossier à la maison et dans la sphère privée. Et dans ce cas, comment peut-on exiger de notre enfant d’utiliser un langage convenable en société ? Si le parent (la figure parentale par excellence de haut de son autorité) se permet de parler en mauvais terme de quelqu’un dans son dos et puis en rencontrant la personne en question fait comme si de rien n’était, on apprend à notre enfant inconsciemment que la mauvaise foi est la norme dans la vie d’adulte.
On peut être présent physiquement à la maison 24h/24h mais sans être consciemment disponible pour l’enfant et sans lui procurer une éducation en matière morale. La routine quotidienne, la télé, l’ordinateur, la tablette, le smartphone, les activités extra-scolaires sont autant des sources de distraction dans la vie actuelle et nous pourrions presque penser « je fais tout pour mon enfant, il est comblé matériellement, que faut-il de plus pour son bien-être et sa bonne éducation ? ».
Mais ayez en tête que tous ces artifices ne remplaceront jamais l’exemple vivant que les parents procurent à leur enfant. Plus l’enfant partage de choses en commun avec ses parents, – qu’il s’agisse de loisirs, de rituels, de discussions, de sorties dans la nature, d’activités communes, de lecture, de petits-déjeuners agréables, et plus il y aura d’échange d’idées et de moments qui marquent son enfance. Et plus il y aura de respect mutuel, d’acceptation des limites de chacun, et de chance de mettre en place et de préserver une confiance mutuelle sur toute la longueur de la relation parent/enfant. Et plus l’enfant sera aussi en confiance de partager avec vous plus tard n’importe quelle douleur, peine, déception et le sentiment d’échec sans avoir peur d’être jugé et rejeté.
De même, lorsque le parent s’autorise à créer librement, à s’exprimer librement, à faire une activité sans nécessité de perfection, l’enfant l’imite et apprend à faire de même. Il est de notre rôle aussi de se donner également en modèle d’imperfection, surtout si nous sommes experts dans le domaine qui intéresse enfant. Dès lors, au lieu de voir l’éventuel échec comme un moment désagréable et comme une défaite, toujours par l’exemple, apprenons à notre enfant à considérer cet éventuel échec comme une chance de se relever, de se corriger, de s’efforcer d’avancer et une invitation de rebondir et de partir sur de nouvelles bases. L’échec lorsqu’il survient et qu’il est là, il ne dépend plus de nous. En revanche, ce qui dépend de nous, c’est la manière de le vivre. Ainsi, montrons à nos enfants par notre exemple qu’au lieu de pleurer et de s’enfermer sur notre sort « injuste », on peut voir l’échec comme une chance de réessayer encore et encore. Montrons à nos enfants le courage de recommencer à zéro quand c’est nécessaire et le courage d’aller de l’avant.
On commet tous des erreurs, il n’existe pas de parents parfaits, ceux qui ne se sont jamais énervés, ceux qui ne perpétuent pas par habitude les méthodes d’éducation qu’ils ont reçu eux-mêmes. Nous pouvons tous être fatigués, être découragés, avoir des moments où on baisse les bras, où on perd l’espoir mais il n’est jamais trop tard pour s’en rendre compte et de corriger le tir. Et il n’est jamais trop tard pour se rappeler que la mission principale des parents, ce n’est pas avoir un contrôle total sur tout et tout le temps, ce n’est pas une exigence continue d’avoir un enfant parfait et brillant qui ne fait aucune erreur, mais c’est plutôt de montrer le bon exemple à suivre, avec un peu de bon sens, beaucoup de confiance, et énormément d’amour.
2 commentaires
Céline
Merci encore une fois Katherine pour cet article si bien écrit.
Tes mots sont très justes et me rappellent aussi que nous devons nous donner de l’amour à nous-mêmes pour que nos enfants apprennent à s’aimer et donc à aimer les autres.
Grosses bises 😘
Katherine
Merci à toi Céline pour tes commentaires toujours très intéressants et ton suivi régulier 🙂 grosses bises également